«Dans le domaine de la défense des droits des travailleurs comme partout ailleurs, on est confronté à l’individualisme. Les gens veulent consommer, mais pas participer. On finit le boulot et on va boire un verre avec les potes, on refait le monde au lieu de s’engager dans des actions concrètes. Le défi à relever, aujourd’hui, c’est de réussir à préserver les acquis, avant de songer à inventer un monde meilleur.»
Le constat, pas forcément euphorique, est signé David Taillard, président de l’Union syndicale cantonale, qui chapeautait l’organisation des trois 1er mai neuchâtelois.
Un gros millier de personnes
Les Fêtes du travail d’hier ont attiré un gros millier de personnes au total, selon les organisateurs. C’est surtout le microcosme engagé, issu de la gauche et des syndicats, qui s’est mobilisé à La Chaux-de-Fonds (surtout), Neuchâtel et Fleurier.
La Chaux-de-Fonds a malgré tout tenté de surprendre, avec son lundi soir «musique et...