«Les rédacteurs collectent des infos tout au long de l'année et les mettent de côté, pour soit rebondir, soit les réinventer», explique le porte-parole, ajoutant qu'il n'y a ni tabou, ni autocensure, mais que les limites de la sphère privée sont respectées. «Nous créons de faux couples «publics», mais jamais nous ne dévoilerons des éléments de vie privée qui ne doivent pas l'être. Nous ne pratiquons ni la calomnie, ni la diffamation et veillons à ne pas blesser quelqu'un inutilement. Nous n'attaquons les gens que sur leurs actions politiques et publiques. Nous évitons la vulgarité et conservons un certain niveau pour ne pas tomber dans le caniveau.» Jusqu'à ce jour, le journal satirique n'a eu à enregistrer aucune plainte pénale, malgré des grognements ou grincements de dents.
Tiré à 1000 exemplaires, «Le Carnavallon» s'autofinance par la publicité, les produits de la vente représentant le bénéfice. Il est disponible dans toutes les localités, sauf... à La Côte-aux-Fées, où aucun distributeur n'a pu être trouvé. /FNO