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Deux tiers de nos sondés soutiennent Nestor Clausen

Suite à notre question du jour d'hier, vous avez été nombreux à apporter votre soutien à Nestor Clausen. Pour deux tiers des lecteurs qui ont répondu, l'Argentin est encore l'homme de la situation à Neuchâtel Xamax.

08 oct. 2008, 15:00

Dimanche dernier, Sylvio Bernasconi, le président de Neuchâtel Xamax, a refusé la démission de son entraîneur, Nestor Clausen, après un nouveau match nul (3-3) concédé à domicile, face à Bellinzone cette fois-ci.

D'après notre sondage, deux tiers des personnes (sur 156 votes) ayant répondu soutiennent l'Argentin. Et l'unanimité est presque totale pour les votants ayant complété leur réponse brute par des arguments. Pour Serge Herzig, d'Orbe, «l'entraîneur est l'homme de la situation, comme le président. Par contre, je doute de l'envie de certains joueurs».

Pour un Neuchâtelois anonyme, «même le meilleur cuistot du monde ne peut pas faire de bons plats s'il n'a pas de bons ingrédients». Lionel Brizuela, de Neuchâtel, va même plus loin. Ce n'est pas de la faute de Nestor Clausen si, malgré le budget relativement élevé du club, «le contingent de cette année est encore plus faible que celui de l'année passée».

Une lectrice préfère revenir, elle, sur le ramadan. «Pour moi aussi, il y a un problème de recrutement», explique Rachel Munie, de Neuchâtel. «Selon la presse cantonale, cinq joueurs suivent un régime où ils ne mangent rien de 5h à 20 heures. Comment être à cent pour cent de sa condition physique lors des matches pendant cette période?» En fait, à notre connaissance, sur les cinq joueurs musulmans de Neuchâtel Xamax, Selver Hodzic n'a pratiquement pas joué, Ibrahima Niasse n'a été titularisé que lors des deux dernières rencontres - dont une hors ramadan -, Hussein Sulimani n'a de loin pas disputé l'intégralité des matches, Matar Coly se bat sur le front de l'attaque et Tariq Chihab est plutôt du genre irréprochable. En plus, rien ne dit que les cinq ont scrupuleusement suivi le ramadan...

Christian Bugnard, de Fleurier, pense, lui, que les dirigeants n'ont pas suffisamment écouté Nestor Clausen à la période des transferts. «Certainement que Xamax n'en serait pas là aujourd'hui. Mais laisser partir Zubi, Merenda, etc, c'était courir à la catastrophe.»

Zubi, le nom est lâché. Pour «fabian vpo», de Neuchâtel, «il manque au groupe». «Malgré ses quelques bourdes, c'était un supermotivateur», ajoute Paul Cachelin, de Boudry. «Son expérience fait défaut aujourd'hui. Il savait remonter les bretelles à ses défenseurs. Cela n'enlève aucunement les qualités de Faivre, qui sera certainement un très grand gardien. Mais bon, on est toujours plus intelligent après. Courage et abnégation, les gars!»

D'autres lecteurs mettent en avant les qualités humaines de Nestor Clausen. «Il mérite le respect de tous», lance Antonio Di Bartolo, de Fenin. «Il fait preuve d'une loyauté et d'une honnêteté hors du commun. Si Xamax et en Super League, c'est aussi grâce à lui. L'équipe manque d'homogénéité, mais Nestor Clausen n'y peut pas grand-chose. Il avait demandé que le contingent de l'année passée soit seulement renforcé.»

Philippe Travostino, de Chez-le-Bart, pointe également du doigt les joueurs. «Je dis bravo à Nestor Clausen, qui ose dire tout haut que ses joueurs ne méritent pas leur salaire. Pour le travail qu'il fait, lui au moins mérite le sien. Mais surtout, je le comprends tout à fait quand il dit qu'il préfère partir, mais on perdrait le meilleur entraîneur que Xamax ait eu.»

Enfin, Mouhamed Basse, de Neuchâtel, se demande si tous les joueurs sont impliqués. «En début de saison, l'objectif était de doubler tous les postes. Mais la question est de savoir si les joueurs qui sont sur le banc sont solidaires.» Ce lecteur prend l'exemple de William Edjenguele. «Entré à la 34e, il fait une très mauvaise relance, erreur à l'origine de l'égalisation de Bellinzone et qui lui coûte sa place à la mi-temps. Ce n'est pas la première fois que Nestor Clausen sévit très vite. Il y a de quoi discuter sur cette méthode-sanction.» Jouer avec la peur au ventre lui rappelle Miroslav Blazevic...

Mouhamed Basse conclut en se posant des questions sur la collaboration entre le directeur sportif Alain Geiger et Nestor Clausen. «Sont-ils sur la même longueur d'ondes? Avec le groupe actuel, la mayonnaise n'a pas encore pris. Et le président Bernasconi de s'interroger: est-il bien entouré? Lui seul aura la réponse dans les prochaines semaines...» /FTR

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