Michel Duclos était accompagné par Odile Soupison, consule générale de France à Genève, et de Philippe Brunel, chef du service économique de l'ambassade de France. Il a été reçu au Château par le président du Conseil d'Etat Laurent Kurth, par le Conseiller d'Etat et chef de l'Economie Jean-Nat Karakash et par la chancelière d'Etat, Séverine Despland.
L'ambassadeur de France a visité les salles historiques du Château de Neuchâtel. Pour l'après-midi, il avait souhaité découvrir les activités de Nexans Suisse à Cortaillod. Directeur de l'entreprise, Francis Krähenbühl l'a emmené à travers les vastes halles du fabricant de câbles, lui faisant découvrir la production de câbles à fibre optique ou de câbles haute tension, enroulés sur des bobines énormes et destinés essentiellement au marché suisse.
Michel Duclos a évoqué avec le gouvernement neuchâtelois plusieurs dossiers d'actualité, notamment la problématique de la fiscalité des frontaliers. "Nous attendons les résultats de l'étude qui est en cours, menée par Neuchâtel et le Jura", nous a-t-il confié. Quant à l'inquiétude des ressortissants français suite au vote du 9 février, il la ressent moins en région neuchâteloise qu'à Genève par exemple: "Ici, les emplois industriels assurent une certaine stabilité. A Genève, où il y a davantage de rotation dans les sociétés, l'inquiétude est plus palpable."
Quelque 10 000 français sont domiciliés dans le canton de Neuchâtel (sans parler des 10 000 frontaliers). "D'ailleurs, pour les prochaines élections européennes, nous allons y ouvrir six bureaux de vote." En poste depuis deux ans, Michel Duclos a l'habiture de se rendre dans des entreprises neuchâteloises. Il a notamment déjà visité les horlogers Parmigiani, à Fleurier, et Tissot au Locle. Mais c'était sa première visite "officielle".