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Femmes des années 800

rappel des faits Selina Büchel entre en piste, ce soir (20h25) à Londres, dans les séries du 800 m. Son objectif: participer à la finale, dimanche soir. La double championne d’Europe en salle aura besoin d’un exploit pour atteindre son objectif, dans une discipline qui fait couler beaucoup d’encre. Seule contre toutes et tous, Caster Semenya rame encore et toujours pour prouver son identité de femme.

10 août 2017, 00:43
epa06131044 Kenya's Faith Chepngetich Kipyegon (C) celebrates after crossing the finish line to win  the women's 1,500m final at the London 2017 IAAF World Championships in London, Britain, 07 August 2017. Kipyegon won ahead of second placed Jennifer Simpson (R) of the USA and third placed Caster Semenya (L) of South Africa.  EPA/SRDJAN SUKI BRITAIN  IAAF ATHLETICS WORLD CHAMPIONSHIPS LONDON 2017

«Franchement, je n’aimerais pas à avoir à trancher. Le sujet est tellement délicat...» Comme tant d’autres, Selina Büchel, la fluette et toute mignonne double championne d’Europe en salle du 800 m, est bien empruntée quand il s’agit d’évoquer le cas Caster Semenya, cette athlète sud-africaine aux épaules de déménageur et à la voix grave, frappée d’hyperandrogénie. Comme d’ailleurs la Burundaise Francine Niyionsaba et la Kényane Margaret Nyairera Wambui. Le costaud tiercé du 800 m féminin des JO de Rio, l’an dernier. «Elles sont venues au monde comme ça, c’est la nature», poursuit l’athlète du Toggenbourg. «Est-il juste qu’elles puissent prendre le départ d’épreuves féminines? Je n’en sais rien, je me concentre sur moi-même, sur ma course.»

Epineux problème que celui-là. Du moins au travers de la vision – fort discutable – que l’homme s’est toujours fait de la femme. Sacrée championne du monde du 800 m à l’âge de...

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