Il aura fallu dix ans (depuis la fermeture de l'Expo nationale en 2002) pour qu'un consensus "à la neuchâteloise" s'impose, associant employeurs, syndicats et Etat. Résultat: une convention collective de travail (CCT) négociée dans le commerce de détail, qui entrera en vigueur avec la loi cantonale sur les heures d'ouverture. "Qui voterait contre?", demandent les représentants de la branche, qui présentaient hier leurs arguments en vue de la votation cantonale sur l'ouverture des commerces du 24 novembre.
Six à 12 heures de moins
Le principal argument, c'est le désavantage systématique des commerces neuchâtelois par rapport à ceux des cantons voisins, sans oublier la France frontalière. "Nous avons entre 6 et 12 heures d'ouverture de moins par semaine que nos voisins" , remarque Alain Chapuis, membre du Groupement neuchâtelois des grands magasins (GNGM).
Difficile de quantifier le manque à gagner, en l'absence de statistiques. Ce qu'on sait malgré tout, c'est que...