Ses images sont toujours si présentes qu'on ne sait parfois plus si elle vit encore, Diane Arbus, photographe new yorkaise... décédée en 1971. Le Fotomuseum de Winterthur lui consacre sa première rétrospective suisse.
" Il y a un avant et un après Diane Arbus dans l'histoire de la photographie ": c'est l'un des commentaires les plus fréquemment écrits sur l'artiste américaine (1923-1971), étiquetée parfois "photographe des freaks", marginaux et déviants en tous genres. Comme Richard Avedon, dont elle était proche, elle a privilégié le portrait frontal et sans artifices.
Mais réduire Diane Arbus à des images de marginaux reviendrait à passer à côté de la dimension la plus importante de sa démarche, révolutionnaire et source d'inspiration pour des générations de photographes après elle. C'est ce que met en lumière l'exposition présentée au Fotomuseum de Winterthour jusqu'au 28 mai, après son passage au Jeu de paume de Paris l'an dernier.
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