Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Des images bousculées à perpétuité

Le Centre d'art Neuchâtel (CAN) prend le contre-pied des institutions, en proposant "Superamas", une exposition jamais figée qui invite différents artistes à investir à leur guise l'espace blanc du loft.

18 mai 2012, 00:01
data_art_6039197.jpg

Aménagé de plusieurs projecteurs, le Centre d'art Neuchâtel (CAN) a assombri ses lumineuses parois blanches pour accoucher de trois salles obscures. Dans le cadre de l'exposition "Superamas", dont la première phase "Phoenix artificier" sera lancée ce soir, le film expérimental est à l'honneur.

Le visiteur est accueilli à l'entrée du CAN par les séquences vidéo réalisées par l'artiste genevois Stephan Freivogel. Sur quatre écrans, l'eau se déploie en vagues ou cascades, mais de manière inhabituelle. "L'auteur a inversé l'un des axes spatiaux avec l'axe temporel" , éclaire Arthur de Pury, directeur du CAN. Un effet visuel qui ne sidérera sans doute pas les physiciens, connaisseurs du phénomène, mais qui saura certainement intriguer les autres.

La salle suivante, occupée en son centre par un projecteur 16 millimètres, accueille le travail du vidéaste français Laurent Montaron. Intitulé "Lent portrait de Sainte Bernadette" , le mini-film décrypte à travers des mouvements de caméras...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias