Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le restaurant rouvrira à mi-juin

Couvet s'est finalement soumise à la décision de l'Etat et du syndicat du centre sportif. Une solution provisoire a été trouvée Les jeux sont faits, et la bille s'est arrêtée sur la case «déblocage rapide». Le restaurant du Centre sportif régional (CSR), fermé depuis le 11 mars, rouvrira à la mi-juin, avec pour gérant le CSR lui-même. Ainsi en ont finalement décidé les trois copropriétaires, réunis en séance de crise le 21 avril dernier, en présence du chef du Département cantonal de la justice, de la sécurité et des finances, Jean Studer.

25 avr. 2006, 12:00

On connaissait les positions tranchées et opposées de deux copropriétaires: le CSR, dirigé par un syndicat intercommunal, n'ayant pas trouvé de remplaçant au gérant démissionnaire, souhaitait reprendre à son compte le restaurant. La commune de Couvet de son côté, en difficultés financières, s'y opposait fermement (nos éditions des 10 et 15 avril 2006). L'Etat de Neuchâtel, troisième copropriétaire car occupant une partie du bâtiment avec le Service de la sécurité civile et militaire (SSCM), s'est donc prononcé en faveur d'une réouverture rapide, à la faveur de l'arrêté urgent adopté le 12 avril par le syndicat intercommunal du CSR. «C'est une solution provisoire qui court jusqu'au 31 décembre de cette année, précise Claude Gaberel, chef du SSCM. A cette date, on verra si cette idée est viable ou pas.»

Daniel Racheter, président du comité du syndicat intercommunal, respire: «A la fin de l'année, nous aurons des chiffres réels, et nous ferons un bilan. Nous allons prouver que c'est une bonne solution.»

Troisième partie prenante, Couvet, à la fois copropriétaire du restaurant et membre du syndicat (donc payant deux fois), a dû se livrer à un grand écart pour faire avancer le dossier: «La commune s'est soumise à la décision, elle ne s'y est pas ralliée, nuance d'emblée Jean-Pierre Cattin, représentant de Couvet au sein de la copropriété. Notre position n'a pas changé, mais nous sommes heureux qu'une décision soit tombée.»

D'ici à six mois, les communes pourront alors juger sur pièces du résultat de cette expérience. Si elle s'avère concluante, les conseils généraux seront alors invités à modifier les statuts du CSR pour permettre à ce dernier de reprendre le restaurant pour un bail de cinq ans.

Yann Klauser, directeur du CSR, s'est déjà mis au travail pour ouvrir dans un peu plus de sept semaines: «Le plus urgent, c'est de trouver le personnel. Le reste suivra.» / FAE

Votre publicité ici avec IMPACT_medias