Lancée dans la foulée des deux pétitions soutenant également l'institution de soins, la motion du POP demande au gouvernement cantonal «de ne pas entrer en matière sur les propositions faites par la direction de l'Hôpital neuchâtelois au sujet du bloc opératoire et de la maternité» (...) et «de soutenir cette structure indispensable au développement d'une région marginalisée en maintenant tous les services». (...) Forte de 480 signatures, la motion a été liée à une clause d'urgence.
«Nous avons soutenu les pétitions qui ont circulé, explique Claire Hasler, secrétaire de la section. Mais notre démarche est différente, plus politique. Nous interpellons directement le Grand Conseil et le Conseil d'Etat.»
L'approche aura le mérite de donner la possibilité au Grand Conseil de s'exprimer sur ce dossier, qui ne relève pas forcément de sa compétence. Mais elle est aussi plus risquée: «La clause d'urgence sera votée en janvier prochain, précise Janelise Pug. Si elle est acceptée, la motion pourra être traitée le jour même ou lors de la session d'après. Si elle est refusée, cela pourra prendre plusieurs mois, voire une année.» D'ici là, le sort de l'hôpital du Val-de-Travers sera peut-être déjà scellé. / fae