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Le Cnip a fêté son émancipation

27 oct. 2009, 11:10

Le Cnip (Centre neuchâtelois d'intégration professionnelle) a fêté ses 15 ans d'activité, vendredi, en présence de nombreux invités. A cette occasion, un train spécial a conduit plus d'une centaine de personnes sur le site du centre, à Couvet.

Le convoi est parti à 13h15 de la gare de Neuchâtel. Ce voyage festif a été ponctué de discours de politiciens, ainsi que d'animations de comiques romands et du chanteur Pascal Rinaldi. Dans un premier discours, Frédéric Hainard, conseiller d'Etat, a comparé le Cnip à un enfant qui devient un adolescent bien élevé.

Après quelques gorgées de jus de pomme, le train s'est arrêté en gare de Noiraigue. A cette occasion, Yves Fatton, président de la commune de Val-de-Travers, a pris la parole afin de rappeler l'importance du Cnip pour la promotion économique du vallon. «Le Cnip joue un rôle important dans la formation professionnelle de notre région, de notre canton et même au-delà», s'est félicité Yves Fatton.

Après avoir évoqué la commune unique, le président de Val-de-Travers n'a pas échappé aux blagues de Benjamin Cuche, comique neuchâtelois, qui a lancé, «en 2009, vous avez fusionné neuf communes, vous auriez dû attendre 2011 pour en avoir 11!».

Le train a ensuite poursuivi son chemin en direction de Travers, où Didier Berberat, conseiller aux Etats, a profité d'une halte pour se saisir du microphone. «Le Cnip répond à un réel besoin d'insertion professionnelle», a-t-il constaté, ajoutant: «En cette période de crise, il lutte contre les effets du chômage».

Après cette intervention, Pascal Rinaldi a interprété un célèbre titre d'Eddy Mitchell, rebaptisé pour l'occasion «Sur la route de Couvet». Arrivés à destination, les voyageurs se sont rendus à pied sur le site historique de la Dubied.

En effet, le Cnip se trouve dans un des bâtiments de l'ancien fleuron industriel du Val-de-Travers, appelé la Nouvelle. Sur place, Daniel Huguenin-Dumittan, directeur du Cnip, a souligné que «le Cnip a de nouveaux défis pour l'avenir, car il est convaincu qu'entreprendre c'est la vie». D'où sa référence à Oscar Wilde: «Le progrès, c'est l'accomplissement des utopies». Le Cnip tend à passer du stade d'adolescent à celui d'adulte responsable.

Des perspectives d'avenir de Daniel Huguenin-Dumittan au témoignage poignant de Fernand Jean-Richard, le ton s'est fait un peu plus nostalgique. L'ancien mécanicien tricoteur de la Dubied a fait revivre à l'assemblée ses souvenirs de l'époque où la Dubied avait une renommée mondiale.

Enfin, avant de passer à l'apéritif, la Boule à mots doux, nouvelle identité visuelle du Cnip, a été officiellement inaugurée. Ce symbole représente l'alliance de la technique avec l'humain. On peut y lire le message suivant: «Des compétences à venir pour un meilleur avenir».

Avec son nouveau statut d'établissement autonome de droit public, le Cnip porte désormais son regard vers le futur. /sgi

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