Les entraînements
A la base, ils ont lieu à 10h et 16 heures. Mais les horaires sont ajustables. «Certaines séances ont été avancées, afin de pouvoir effectuer du travail spécifique - musculation, par exemple», explique Pierre-André Schürmann. Le programme exige parfois des modifications. Le match contre le CSKA Moscou s'est fini, dimanche soir, aux environs de 19 heures. Une douche et près de deux heures et demie de route plus tard, les joueurs sont arrivés à l'hôtel vers 22h15. Du coup, l'entraînement d'hier matin a été décalé, puis adapté selon les joueurs qui avaient défié les Russes ou pas. L'autre exemple à citer est pour aujourd'hui, puisque le match contre Levante aura lieu ce matin, à 11 heures.
Le réveil
«Dimanche, nous sommes rentrés assez tard après le match contre le CSKA», lâche Pierre-André Schürmann. Du coup, vu qu'il a fallu souper après ce match, les horaires ont été un peu plus souples. Sinon, la réception de l'hôtel se charge de réveiller les derniers endormis. «Et mes joueurs ont assez de moyens pour se réveiller», reprend le coach.
Les repas
Les joueurs doivent aller déjeuner entre 8h et 8h30, dîner entre 12h30 et 13h et souper entre 20h et 20h30 normalement. Que trouvent-ils dans leur assiette? «Nous sommes arrivés ici avec une structure de menus», avoue Pierre-André Schürmann. «Mais après, on discute aussi avec les gens de l'hôtel. En général, on y trouve de très bons cuisiniers.
L'extinction des feux
A Neuchâtel, les joueurs ne doivent pas être vus dans un établissement public au-delà de 23 heures. «Ils sont assez grands pour gérer leur «temps privé», mais c'est la même heure pour qu'ils soient dans leurs chambres», précise Pierre-André Schürmann. «Mais je sais que je peux avoir confiance en mon groupe, il n'a pas besoin d'horaires.» De toute façon, avec la charge due aux entraînements, les joueurs sont vite fatigués...
Amendes?
«En cas de retard, à l'entraînement, aux repas, il y a bien sûr un règlement interne», lance Pierre-André Schürmann. Celui qui y contrevient renfloue la caisse d'équipe. Et qui s'y est collé hier, à l'heure d'aller à une activité extrasportive - un bowling -? Le coach!
Les chambres
En règle générale, les joueurs choisissent. «A Couvet (réd: lors du premier camp de préparation, il y a une quinzaine de jours), nous avons un peu bouleversé les habitudes», sourit Pierre-André Schürmann. «Mais ici, en Espagne, nous avons plutôt laissé la liberté aux joueurs. Un camp, c'est aussi le plaisir de vivre ensemble. Et les liens qui se créent en chambre sont importants, peuvent même se retrouver sur le terrain.» En général, les affinités linguistiques - Admir Aganovic et Selver Hodzic -, nationales - Baba Fatadi et Omar Ismaeel, Damien Tixier et Stéphane Besle - ou générationnelles - Max Veloso et Mike Gomes, par exemple - sont visibles à l'hôtel ou dans le car.
Les téléphones
«L'éducation rentre aussi en ligne de compte», avance Pierre-André Schürmann. «Mes joueurs savent quoi faire et ne pas faire. Je leur fais confiance.» Le groupe se gère bien, se plaît à conclure le Valaisan. /FTR