Le temps n’y change rien. A chaque fois, depuis 20 ans, l’exposition de cadavres humains plastinés, «Body Worlds», suscite de belles levées de boucliers. Comme un rituel convenu, avant même son ouverture ce 21 septembre à Genève-Palexpo, le macabre show a provoqué son concert d’indignations.
Blasphème, atteinte à la paix des morts, business contraire à la dignité humaine... les arguments ne manquent pas. Deux députés genevois – l’UDC Marc Falquet et le Vert François Lefort – ont même demandé son interdiction.
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De l’art, vraiment?
C’est de l’art!, proclament pour leur part les organisateurs de l’exposition. De l’art et de la pédagogie, l’objectif étant «d’informer le public sur le fonctionnement interne du corps humain et montrer à long terme l’impact des maladies et addictions».
De même, les poses de plus ou moins bon goût données aux corps plastinés ont...