Chez Céline Roulin aux Brenets, c’est la cour des miracles pour mistigris. «J’ai grandi dans une modeste famille d’ouvriers dans le Val-de-Travers. Notre chien faisait partie de la famille, à chaque Noël on me photographiait avec lui. Depuis petite, je ne peux m’empêcher de recueillir les animaux blessés ou abandonnés à cause de leur piteux état. Dès que j’en vois un, je sens ses souffrances et le type de soins à lui dispenser.»
Il y a deux ans et demi, mue par cette «empathie extrême», elle a créé l’association Chatdicap. «Des personnes, elles aussi passionnées par la cause animale, m’ont rejointe.» Le siège de la structure n’est autre que le domicile de la Brenassière de 37 ans.
Vétérinaires de moins en moins enclins à l’euthanasie
Partout chez elle, des chats atteints dans leur santé se prélassent. Dans des recoins improbables ou lovés dans des paniers suspendus. «Il y en a...