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Au sommet de Pouillerel pour la Palestine

Depuis la 20e édition, il y a deux ans, la Course contre la faim, son parcours sur 11 km du moins, grimpe jusqu'au sommet de Pouillerel. Son organisateur, le diacre et fervent coureur Marc Morier, la juge «relativement difficile». Mais tellement belle: «85% de nos parcours sont en chemins forestiers ou en sentiers», aime-t-il à préciser.

20 sept. 2007, 12:00

La 22e édition aura lieu samedi, comme d'habitude au départ du lycée Blaise-Cendrars. Cette année, on court pour la Palestine. «L'idée est que le plus possible de participants se fassent parrainer, sans que cela soit une obligation.» Les dons récoltés sont à amener sur place. «Ils sont ouverts à l'infini», sourit Marc Morier. Pour être un peu plus précis, à partir de 100 fr., l'inscription (5 fr. pour les enfants et jusqu'à 20 fr. pour les adultes) devient gratuite. Habituellement, la course chaux-de-fonnière à laquelle participent 150 sportifs et sportifs en herbe permet de verser à l'action soutenue autour de 10 000 francs.

Depuis trois ans, la Course contre la faim s'adresse également aux gosses, dès 5 ans. Dans la catégorie «pousse-cailloux» par exemple, ils courent sur 400 mètres sur la pelouse de l'esplanade du lycée. A partir de 13 ans, les ados peuvent s'attaquer aux 6 kilomètres et dès 15 ans à la grande course de 11 km, inscrite au calendrier du Championnat des courses neuchâteloises.

La boucle des 6 kilomètres monte jusqu'au champ devant le Gros-Crêt pour redescendre par le Chapeau-Râblé à travers forêts et pâturages pour finir au pied de la piste de ski. «C'est un peu casse-gueule par temps de pluie», veut bien admettre Marc Morier. Mais les coureurs (et coureuses) en ont vu d'autres.

Les inscriptions sont à prendre sur place, dès 12h30 pour les enfants qui se lancent à partir de 13h, à dès 13h30 pour les ados et adultes qui seront alignés au départ des 6 et 11 km à 14h30. A noter que les marcheurs sont les bienvenus.

Le bénéfice de la course ira aux jeunes Palestiniens coincés dans la bande de Gaza ou en Cisjordanie. «Il n'y a pas de famine à proprement parler en Palestine, mais l'accès aux vivres est parfois tellement compliqué que les marchés ne vendent pratiquement plus de denrées alimentaires», explique la chargée de communication de l'Entraide protestante suisse (Eper) Marianne Tellenbach. Il n'est pas rare de voir des élèves s'endormir en classe faute d'avoir mangé. C'est à cette situation d'extrême précarité que s'est attaqué l'Eper, en animant en particulier des centres de loisirs pour les jeunes, qui constituent aussi une alternative à la violence. La Course contre la faim chaux-de-fonnière y contribuera. /ron

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