S'il n'y a pas de mal à lancer un appel à l'aide quand tout va de travers, certaines méthodes sont à proscrire, a rappelé hier le Tribunal de police de Neuchâtel en condamnant un quadragénaire de la région. Ce bénéficiaire de l'AI, sous curatelle depuis 2006, avait, le 21 mai 2012, lancé une fausse alerte à la bombe en appelant le 117. Il avait remis ça le 6 juin suivant, en annonçant qu'il avait tué sa femme et qu'il allait se suicider. Fort heureusement, rien de tout ça n'était vrai.
"J'ai dit aux policiers que si j'avais pu faire machine arrière et remonter dans le temps, je l'aurais fait"...