GEORGES MALBRUNOT
Et si Oussama Ben Laden avait eu raison, avant l’heure? Cinq ans après la disparition de son chef historique, al-Qaida est certes en mauvaise posture dans les zones tribales afghano-pakistanaises, où son successeur, Ayman al-Zawahiri, se cacherait. Mais la structure décentralisée de l’organisation lui a permis, non seulement d’essaimer à travers le monde, mais aussi d’échapper à l’inlassable traque des drones américains contre ses chefs. Une leçon que les ténors de Daech doivent méditer.
Soixante-quatre dirigeants d’al-Qaida et autres «cibles de haute valeur» ont pourtant été l...