" Dans quelques semaines, j'aurai l'heur de ne plus être un politicien et le privilège de redevenir un citoyen. Ainsi, je serai libéré du goût souvent ostentatoire et parfois vulgaire de plaire. " Sans rancune, mais fidèle à lui-même, avec son tempérament entier qui lui a souvent été reproché, Claude-Alain Kleiner a fait ses adieux à la politique communale de Val-de-Travers lors de la séance des comptes de vendredi soir.
"Dans quelques semaines, libéré de mon devoir - personnel et non professionnel - de réserve, libéré de cette obligation de plaire, tout en demeurant poli, sans jamais verser dans le piège de la revanche et du règlement de comptes, je serai également libéré de cette obligation de devoir donner le change aux fâcheux, aux médiocres, aux méchants et aux suffisants, rejoignant ainsi Chateaubriand: il faut être économe de son mépris, tant il y a de nécessiteux."
Ponctuant son discours de...