Ayant légué sa maison de maître à la commune en 2003 tout en lui faisant promettre de ne pas la vendre, la doyenne du village, décédée en 2002, avait fait un cadeau embarrassant (notre édition du 6 février). Ainsi, quand son petit-fils se manifeste pour racheter le bien, la commune y voit une aubaine à ne pas manquer. «C'est regrettable de s'en séparer, a estimé lors de la séance le radical Jean-Pierre Rey. Mais cette maison coûte à la commune. Il faut la vendre.»
Un avis que ne partageait pas David Sancey, radical lui aussi: «Le prix de 120.000 francs a été mal défini. Je ne suis pas d'accord et je m'opposerai à la vente ce soir.» Le radical Jean-Pierre Fauguel aurait souhaité que l'annexe du bâtiment, en partie occupée par un hangar des Travaux publics, reste propriété communale. Devant le refus, pour des raisons techniques, de l'exécutif, il a prévenu: «Il ne faudra pas, dans les deux ans qui viennent, demander la construction de nouveaux hangars!» Au final, la vente a été acceptée par douze voix contre une.
La vente d'un terrain constructible de 8000 m2 à la société Biacryl a aussi passé la rampe, à l'unanimité. / fae