Hors Tribu ou l'anti-Paléo

D'autres ont préféré le feu à la danse pour se réchauffer. Comme Fred le Valaisan et Nicolas le Vaudois, tout deux la vingtaine, qui se sont installés autour d'un brasero. Les deux copains sont venus de loin pour assister à leur premier festival Hors Tribu. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne regrettent pas d'avoir fait le déplacement. Fred explique qu'il ne va plus au Paléo depuis belle lurette, car il déteste le côté «trop commercial» du festival nyonnais. A Môtiers, il est séduit par «l'ambiance villageoise» du petit open air. Son copain de la Riviera lémanique apprécie Hors Tribu pour d'autres raisons. «Ce festival est intéressant parce qu'il n'a pas la prétention de devenir le plus grand du Jura». Nicolas aime cette atmosphère conviviale, où «tout le monde a envie de se faire plaisir, de l'artiste au festivalier en passant par les organisateurs». Campant sur place, les deux compères louent également le dévouement des bénévoles, qui viennent chaque matin leur préparer des tartines «avec du bon miel du Val-de-Travers». «Presque aussi bien qu'au Montreux Jazz Festival» rigole Nicolas, qui n'en pense évidemment un traître mot... /CKA