Exécutif: le siège vacant va à la droite

Un peu plus de cinq mois après la démission surprise de Maurice Tüller, président de commune à l'époque, le Conseil communal de Saint-Sulpice a enfin trouvé la perle rare pour le remplacer. Stéphane Bobillier, de l'Entente radicale-libérale et Jeunesse et avenir, a été élu par le Conseil général lundi soir. Il prend un siège qui aurait dû revenir à un socialiste.

15 sept. 2006, 12:00

Ne voyant personne se proposer du côté du groupe socialiste, l'Entente s'est jetée à l'eau lundi soir. Dans une lettre lue par un conseiller général, elle constate la «situation intolérable» qui perdure, vu la charge qui pèse sur les quatre membres restants de l'exécutif depuis plusieurs mois.

A l'encontre du peuple

Bien que la majorité soit passée de la droite à la gauche lors des dernières élections communales (huit sièges aux socialistes, contre sept précédemment), de laquelle a découlé une majorité socialiste au Conseil communal, l'Entente a proposé l'un des siens, «contre la volonté de nos concitoyens», reconnaît-elle dans sa lettre. Néanmoins, si un candidat socialiste se faisait connaître, elle retirerait le sien.

Comme personne dans les rangs de la gauche ne s'est proposé, Stéphane Bobillier a été élu. Une élection complémentaire devra par conséquent être organisée pour remplacer ce dernier au Conseil général. Nicolas Bellenot est d'ores et déjà pressenti.

Crédit accepté

Par ailleurs, le Conseil général a accepté un crédit de 14.000 francs pour l'achat d'un terrain et son aménagement en places de parc. Celles-ci seront mises à disposition des locataires du bâtiment de la rue du Pont 10, appartenant à la commune. L'entreprise de transport TRN SA a donné son accord pour cette vente au prix de 40 francs le mètre carré. Les travaux seront exécutés par les employés communaux. / fae