Jamahat était bien une bande. Et ses membres, certains en tout cas, ont bien participé à deux reprises à la séquestration et au passage à tabac d'un jeune vendeur de cannabis loclois dans une cave. Telle est la conclusion de la Cour pénale du Tribunal cantonal qui, hier au château de Neuchâtel, a largement confirmé le jugement du Tribunal criminel. Elle a rejeté les appels tant des prévenus que des plaignants.
Sur les cinq prévenus présents à l'audience d'hier, deux (dont le présumé chef de bande) avaient fait appel du premier jugement car ils contestaient ces séquestrations. Un troisième niait avoir agi en bande.
Doute insurmontable
Les deux derniers, relâchés à l'issue du jugement de première instance et n'avaient pas fait opposition, comparaissaient hier suite à un recours fait par un autre protagoniste de l'affaire, également revendeur de cannabis. Le plaignant avait affirmé avoir lui aussi été séquestré et battu,...