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Neuchâtel n’ouvrira pas de centre pour délinquantes mineures

La délinquance juvénile est en recul: les cantons latins renoncent à créer un foyer fermé pour jeunes filles.

19 févr. 2016, 01:04
La fondation Borel



Dombresson, 28 02 2012

Photo David Marchon DOMBRESSON

Le canton de Neuchâtel n’ouvrira pas de foyer d’éducation de 16 places destiné à accueillir des jeunes délinquantes de toute la Suisse latine. Face à la baisse de la délinquance juvénile, il renonce à une telle structure qui aurait dû voir le jour à Dombresson, sur le campus de la fondation Borel, et dont le coût était estimé à 13 millions de francs.

En 2005, le canton de Neuchâtel avait accepté la responsabilité de créer un tel centre de détention pénale pour jeunes filles en rupture. La conseillère d’Etat de l’époque Monika Dusong avait accepté cette mission en signant, avec les cantons latins, un concordat sur la détention pénale des mineurs. Neuchâtel avait jusqu’en 2017 pour réaliser une telle structure. «A l’époque, un centre de détention pour jeunes délinquantes faisait cruellement défaut en Suisse romande: les foyers d’éducation fermés étaient réservés aux garçons. Du coup, les filles étaient systématiquement placées...

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