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Machine bien huilée

Le championnat jurassien reprend le 21 mai. Six manches sont au programme. Pas d'étape neuchâteloise envisagée à court terme Pour la 13e année, les six manches jurassiennes de triathlon se regroupent pour former un championnat, une formule unique en Suisse. L'an dernier, Gilian Oriet (Delémont) et Florence Staheli (Bassecourt) s'étaient imposés. Vinciane Cohen-Clos (Savagnier) avait terminé deuxième chez les dames. Bien que cette compétition soit populaire (environ 150 participants), certaines pointures n'hésitent pas à y participer de temps à autre. Cette année, le triathlète ajoulot Charles Rusterholz (cadre national M23) devrait une nouvelle fois honorer de sa présence l'une ou l'autre étape.

02 mai 2006, 12:00

Cette saison débute dans la continuité avec un programme semblable à celui des années précédentes. Une nouveauté est toutefois annoncée. «Les coureurs ont la possibilité de s'inscrire directement pour les six manches pour la somme de 80 francs» informe Jean-Philippe Santoni, coordinateur du championnat. Un forfait qui devrait permettre aux participants d'économiser de l'argent, de simplifier les méthodes d'inscription et de les encourager à participer au championnat. Une prime de 500 francs reviendra à l'athlète qui réussira à remporter cinq manches sur six. Un exploit qui n'a pas encore été réalisé.

Si le championnat tend à se faire connaître en dehors du Jura et du Jura bernois, la possibilité de voir une étape dans le canton de Neuchâtel est - pour l'instant - mise de côté. «Nous nous sommes penchés sur la création d'une éventuelle manche à Saint-Blaise, mais pour l'instant la discussion est en stand-by» explique Olivier von Gunten, organisateur du triathlon de La Neuveville. «Nous souhaiterions nous ouvrir au canton de Neuchâtel, ajoute Jean-Philippe Santoni. Mais actuellement, c'est impossible. Le championnat a atteint un seuil critique.» En attendant, le triathlon de La Neuveville - qui aura lieu le 1er juillet - est de plus en plus prisé par les Neuchâtelois. «L'an dernier, ils étaient une trentaine de plus que les autres années» se félicite Olivier von Gunten. / JBE

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