Son nom aura été passé sous silence, mardi soir, lors de l’assemblée générale de l’Union démocratique du centre (UDC) neuchâteloise. L’ombre d’Yvan Perrin planait pourtant sur les débats.
A l’heure de tirer un bilan des élections fédérales, personne, parmi la quarantaine de démocrates du centre réunis aux Geneveys-sur-Coffrane, n’a pris la défense du champion déchu. Walter Willener, président du parti cantonal, s’en est trouvé conforté: «La page est vraiment tournée», nous a-t-il confié à l’issue des débats. Et «sans dégâts», car en claquant la porte, Yvan Perrin n’a suscité «qu’une seule démission et une lettre d’insultes d’un non-membre».
Le patron de l’UDC neuchâteloise n’a pas davantage été contesté dans le choix de son bras droit. Seul candidat, Thierry Brechbühler, conseiller général à La Chaux-de-Fonds et député suppléant, succède ainsi au citoyen de La Côte-aux-Fées à la vice-présidence.
Auparavant, Walter Willener avait évoqué le champion déchu sans le nommer: «Les élections...