Secoué par le vent, un homme tente péniblement d’accrocher des ballons à un poteau. On lui demande où se trouve le départ. «Non, non, je n’ai rien à voir avec la course, moi, désolé.» Trente minutes avant le départ, les rues de Cressier font croire à une mauvaise plaisanterie, désertes sous un crachin hivernal, fouettées par les bourrasques. Tous les coureurs (153 adultes en tout) se réfugient en réalité dans le hall du collège.
Et dès la porte ...