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Le premier test de Roger Federer

20 avr. 2007, 12:00

Après deux matches qui ne lui ont pas vraiment permis de se situer, Roger Federer passera vendredi son premier grand test de l'année sur terre battue. En la personne de David Ferrer (No 12), le No 1 mondial retrouvera en quarts de finale de l'Open de Monte-Carlo un sacré client sur terre battue. «L'an dernier ici même à Monte-Carlo, j'avais livré le match parfait pour le battre 6-1 6-3», se souvient Roger Federer.

Le Valencien, qui donne parfois l'impression d'être un véritable «mur», a obtenu le droit de défier à nouveau le No 1 mondial dans la Principauté à la faveur de son succès 7-5 6-4 sur Novak Djokovic (No 6). «J'ai battu Ferrer à cinq reprises en cinq matches. Je n'ai jamais perdu un set contre lui» lâche Federer. «Même si les statistiques plaident en ma faveur, je sais que ce quart de finale ne s'apparentera pas à une formalité.»

En 8e de finale, Federer ne s'est guère employé pour assurer sa qualification, s'imposant 6-4 6-3 après 1h05' contre le Sud-Coréen Hyung Taik-Lee (ATP 49). «Ma performance: moyenne, avoue Federer. L'esssentiel n'était-il pas de passer en deux sets?»

Dans des conditions de jeu bien différentes que celles de lundi - un court plus lent en raison du rafraîchissement de la température -, le grand mérite de Federer a été d'avoir réagi immédiatement après la perte de son service au troisième jeu du match. Avec son jeu plat, Lee évoluait bien sur la surface qui convenait le moins à son tennis. Son accession en huitième de finale du tournoi reste un mystère...

Federer a conclu tranquillement sur sa seconde balle de match pour cueillir la... 499e victoire de sa carrière en professionnels. Fêter la 500e vendredi dans le cadre d'un tournoi qui possède une très grande tradition et dont l'avenir le préoccupe ne serait pas pour lui déplaire.

Mardi soir, le Bâlois a plaidé la cause de l'Open de Monte-Carlo auprès du patron de l'ATP Etienne de Villiers au cours d'une réunion à laquelle participaient également Carlos Moya, Ivan Ljubicic et, bien sûr, Rafael Nadal. «Nous avons fait entendre notre point de vue. Une unité se dessine du côté des joueurs», se réjouit Federer. Jeudi soir, le No 1 mondial devait animer une nouvelle discussion à laquelle était convié cette fois le président de la FIT Francesco Ricci Bitti. «Se battre pour l'avenir du tennis me tient à c?ur... quitte à sacrifier mes soirées», lance Federer. / si

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