«Nous n’avons pas l’habitude, en tant que députés, d’apprendre de telles réformes par le biais d’un simple communiqué de presse. Nous nous inquiétons du manque de transparence du Conseil d’Etat en matière de politique culturelle cantonale», dénonce Martine Docourt Ducommun, présidente du groupe socialiste au Grand Conseil.
Le conseiller d’Etat neuchâtelois Alain Ribaux, en charge de la culture, est la cible de virulentes critiques émanant du parti socialiste cantonal. Ses réformes dans l’attribution des subventions culturelles inquiètent les représentants du parti à la rose, qui ont exprimé leur incompréhension hier devant la presse.
«Notre groupe attend toujours le rapport du gouvernement sur la politique culturelle, qui doit permettre de mettre à jour la Loi sur l’encouragement des activités culturelles. Or, quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre, par la presse, que le nombre de festivals soutenus par le canton diminuerait drastiquement!», regrette Martine Docourt Ducommun.