«Le but, pour nous, c'est de montrer qu'une entreprise peut s'investir. Nous avons toujours aidé les clubs formateurs, dit Michel Pittet, l'administrateur de VAC. Le vendredi 9 juin, au théâtre, il y aura la réunion du lancement du 100e. Ensuite, le Tour de Suisse et diverses animations. Nous allons marquer notre appartenance à cette région.»
Une étape de Tour de Suisse a des retombées non négligeables. A commencer par quelque 1000 nuitées d'hôtels, dit Vincent Matthey, responsable de l'antenne de Tourisme neuchâtelois dans les Montagnes. La compétition est aussi très suivie «en Suisse alémanique, qui est notre premier marché». L'édition 2005 a attiré environ 15 millions de téléspectateurs, «une fenêtre assez exceptionnelle».
«Le Tour de Suisse a un cahier des charges très exigeant», souligne Lucien Bringolf, chargé de la communication. Pas moins de 180 journalistes sont accrédités pour la course. Celle-ci regroupe 21 équipes, soit 168 coureurs. Elle dure neuf jours et a une longueur totale de 1468 kilomètres. Les cyclistes arriveront à La Chaux-de-Fonds en provenance de Niederbipp (BE) et repartiront le lendemain à destination de Loèche-les-Bains.
Pour le comité d'organisation, il s'agit que «les images de La Chaux-de-Fonds et de VAC soient valorisées. Qu'on laisse des envies de revenir ici», ajoute Lucien Bringolf. Dans le programme officiel, les manifestations autour de l'Art nouveau seront notamment clairement identifiées.
La journée ne se résumera pas à l'arrivée de la course. Des animations ont été mises sur pied. Dès 11h, le village d'arrivée, devant chez VAC, avenue Léopold-Robert 115, verra des clowns et des sportifs se succéder. Notons Gilles Jaquet, séances de dédicaces du FCC, du HCC et de Xamax. Un tournoi de tennis-ballon opposera ces trois équipes. Par ailleurs, un «short race» de VTT se déroulera sur un circuit de 800 mètres après le premier passage des coureurs. Thomas Frischknecht et Christophe Sauser y participeront.
Le programme a dû être revu. Les animations prendront fin après la course. A 18h, c'est Suisse-France à la Coupe du monde... «On n'aurait pas pu tomber pire», dit Marius Meijer. / DAD