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Des balles de golf plein La Vue

Agriculteur et exploitant de téléski, Daniel Besson caresse l'idée d'ouvrir un parcours de golf à La Vue-des-Alpes. Si rien ne sera facile, l'homme y croit et souhaite convaincre de la viabilité de son projet. Remplacer «ses» vaches par des balles de golf, Daniel Besson en rêve depuis plusieurs années. Garde vaches l'été et exploitant du téléski de La Vue-des-Alpes l'hiver, ce sexagénaire établi aux Loges verrait bien son rêve se matérialiser sous la forme d'un parcours de golf niché sur les hauts du Val-de-Ruz.

08 avr. 2008, 12:00

«Le site est idéal», glisse celui qui arpente déjà les pâturages un club à la main. «Le panorama est exceptionnel et le site est extrêmement bien situé. Je suis également convaincu que ce type d'infrastructure permettrait de créer un site touristique et sportif qui ne pourrait que valoriser La Vue-des-Alpes.» Sans compter que Daniel Besson voit dans son projet une chance unique de diversifier ses activités actuelles. «Il serait faux de croire que l'on peut encore vivre de l'exploitation d'un téléski et de la venue de quelques vaches en estivage. Je pense que l'on peut faire un bien meilleur usage de ces terres.»

En quête de soutiens officiels, Daniel Besson a d'ores et déjà soumis deux versions de son projet aux autorités cantonales. «J'ai pris contact avec le Service des sports il y a deux ans et j'ai aussi écrit à Messieurs Cuche et Soguel. Mais je n'ai encore rien obtenu de concret.»

Loin de vouloir entrer en concurrence avec le «Golf et country club de Neuchâtel», installé sur le hameau de Voëns, Daniel Besson souhaiterait plutôt jouer la carte de la complémentarité. «Nous possédons déjà un golf haut de gamme dans le canton. J'aimerais créer un golf populaire. Quelque chose s'approchant du golf de Pontarlier-Les Etraches. Un endroit où les gens pourraient découvrir ce sport. S'initier, progresser, avant peut-être d'aller jouer du côté de Voëns.»

Son futur golf, Daniel Besson l'imaginerait bien occuper les 50 hectares du lieu dit «La Gronerie». «J'ai rencontré de manière informelle quelques membres de la société d'élevage du Val-de-Ruz, qui est propriétaire du terrain. Mais rien n'a encore été décidé.» Et s'il ne peut pas obtenir ce terrain, Daniel Besson envisage de débuter l'aventure sur deux parcelles lui appartenant, au lieu dit «La Baume» et totalisant 18,5 hectares. «Nous pourrions démarrer avec un golf neuf trous. Avec ou sans practice, en fonction des autorisations.»

Reste qu'avant de pouvoir inaugurer un golf flambant neuf, Daniel Besson risque de rencontrer plusieurs difficultés de poids. Notamment celles concernant les atteintes à l'environnement ou le financement. «J'en suis conscient et je suis tout à fait ouvert à la discussion et aux suggestions. Je suis convaincu que le golf permettra de valoriser ces terres, le tout sans y porter atteinte. L'important pour l'heure est de faire connaître le projet.» / YHU

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