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La folie de la «Revue Passion» se prépare à enflammer l'hiver

Après les revues «Vienne à Vegas» et «Paris Paris», la troupe de Nicole Lambrigger, Niki's dance, peaufine les ultimes détails de son spectacle «20e anniversaire - Revue Passion». Petit aperçu avant la première qui se tiendra le 27 décembre à Fontainemelon. L'obscurité. Un halo bleu se met à parcourir la scène. Paisiblement, il libère avec délice deux jambes fines choyées par l'étoffe noire d'une robe de soirée. Puis, imperceptiblement, le halo remonte les jambes. Effleure le buste. Révèle enfin au regard du spectateur des lèvres carmin bordées de noir. Celles d'Isabelle Mariotti, la meneuse de revue de la troupe Niki's dance.

08 nov. 2007, 12:00

Tout s'accélère. Les temps marqués d'une valse se mêlent aux voix entrelacées de Loris Magistrini et d'Isabelle Mariotti: «Emmenez-moi au bout de la terre. Emmenez-moi au pays des merveilles...» Les marins, casquettes et costumes blancs, s'évadent un instant de la chanson d'Aznavour pour faire la cour aux robes blanches de leurs partenaires.

L'obscurité à nouveau. La valse cède sa place aux rythmes enlevés des Pussy Cat Dolls. D'une chaise à l'autre, puis entre elles, avec elles, danseurs et danseuses paradent avec passion. «Nous avons souhaité proposer un spectacle varié, avec de multiples couleurs, parfums...», glisse Isabelle Mariotti. «Un spectacle digne de Paris, Las Vegas ou Holiday on Ice. De la salsa au paso doble, de Josh Groban, aux Beatles, Dalida, Edith Piaf, Sinatra...»

Sur la scène, seul, apparaît Christian Mohrenstecher. La jambe posée sur une chaise au dossier arrondi, il gratte quelques notes sur une guitare noire bordée de brillants. Isabelle Mariotti invite une nouvelle fois à la passion. Argentine cette fois-ci avec «Amor de mis amores..»

Un peu moins de deux mois avant le jour de la première, 500 heures de répétition ont déjà été nécessaires à la trentaine d'artistes, techniciens, costumières, habilleuses et à l'encadrement pour peaufiner la «Revue Passion». «On ne peut pas parler d'importants sacrifices», lance la danseuse Fanny Bula Lambrigger. «On s'entraîne par passion. Le spectacle sera notre récompense.»

L'obscurité s'empare de la salle de spectacles pour la quatrième fois. «Carnavalera....» Jaune! Rouge! Vert! Salsa! Les robes des danseuses virevoltent sur la scène. Aux déhanchements de ces dames, les danseurs répondent par des moulinets des avant-bras, avant de faire frémir leurs bassins d'arrière en avant. En ligne, puis dispersés, les artistes occupent toute la scène. De gauche à droite, d'avant en arrière, le spectateur, qui se surprend à battre du pied, en prend plein les mirettes.

La musique s'interrompt. Rapidement, la lumière disparaît, puis, réapparaît. La scène est désormais vide. Huit minutes de folie et puis... plus rien.

Dommage. Il est déjà temps de partir. Rentrer chez soi et commencer à cocher l'un après l'autre, les 49 jours qu'il faudra attendre avant de découvrir en intégralité, soit près de 2h30, le dernier né de la troupe de Nicole Lambrigger. /YHU

«Revue Passion», du 27 décembre au 6 janvier à la salle de spectacles de Fontainemelon. Réservations au 076 396 12 14, le matin.
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