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L'orgue de Dombresson en couleur

28 avr. 2009, 06:03

Ainsi, l'orgue italien du temple de Dombresson est de type lombard, par opposition au caractère toscan, a expliqué dimanche le grand organiste Luigi Ferdinando Tagliavini, au début du concert qu'il a donné sur l'instrument du lieu, dont la saisissante découverte ne peut qu'impressionner.

Les jeux vigoureux et incisifs, les sonorités brillantes ont présenté le terrain idéal à l'exécution de partitions de Corelli, «Concerto grosso No 10», «Sonate op 5», tout en servant avec la même force et la même conviction des pages de Padre Davide da Bergamo, Gaetano Donizetti, Vincenzo Bellini.

Quant à l'interprétation des œuvres de Giuseppe Gherardeschi, de la sonate «à la manière d'une marche militaire» plus particulièrement, l'interprète, facétieux, a stigmatisé les trois jeux manquants, ceux qui, bientôt, compléteront la palette sonore de l'instrument.

Grâce aux particularités de la facture du 19e siècle, a précisé Tagliavini, l'orgue de Dombresson a tout ce qu'il faut pour interpréter, sans en trahir l'esprit, le répertoire de tous les styles et de toutes les époques.

De l'interprétation de la «Fugue à quatre voix BWV 579» de Jean-Sébastien Bach sur un thème de Corelli, se dégage la rigueur architecturale, la sérénité chères à Tagliavini. La «Canzona BWV 588» sur un thème de Frescobaldi, développée en style fugué, a la candeur de la musique ancienne. Assurément le Bach de Tagliavini, jusqu'au choral issu de l'«Orgelbüchlein», offert en bis, est de ceux qui comptent!

Les qualités de coloriste, la musicalité tellement manifeste de l'interprète tout au long du concert ont généré les plus chaleureux applaudissements de l'auditoire. En second bis, Tagliavini a joué une pièce de Padre Davide da Bergamo.

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