Beaver Creek (EU), vous avez terminé 15e en descente, sixième en géant et vous avez été éliminé en super-G. Comment jugez-vous vos résultats?
Il est clair que je m'attendais à mieux en arrivant aux Etats-Unis. Mais cela fait partie du jeu. Lors des courses de Beaver Creek, j'ai toujours skié à la limite, avec comme seul objectif la victoire. Cela n'a pas fonctionné. C'est bien de provoquer la chance, mais il faut aussi en avoir un peu de son côté.
N'aurait-il pas fallu davantage assurer?
Non. Si j'avais moins attaqué, j'aurais certes pu accrocher les top 10. Mais cela m'aurait frustré de savoir que je n'avais pas tout donné pour chercher la première place. Et comme je sais que je peux aller très vite, que j'ai ces succès dans les pieds, je vais continuer d'attaquer. Il faut simplement être patient.
Ressentez-vous davantage de pression que les saisons précédentes?
Pas davantage, non. Il ne faut pas oublier qu'il y a une année, j'étais aussi passé à côté de certaines courses. Aujourd'hui, je constate que je ne suis pas trop distancé au classement général. Et ce, même en ayant raté deux épreuves à Beaver Creek et une à Lake Louise.
Justement, le globe du classement général de la Coupe du monde est-il encore accessible alors que vous pointez au quatrième rang à 149 points du leader Aksel Lund Svindal?
Bien sûr. Reste que cela dépendra surtout de Svindal lui-même. S'il continue de skier comme à Beaver Creek (réd: deux victoires et une troisième place), il sera irrattrapable. Il se peut donc très bien que dans deux semaines, on ne parle plus du général et qu'on doive se consoler avec les autres globes.
Vous êtes inscrit aujourd'hui en super-combiné. Outre le super- G, allez-vous prendre part au slalom?
Je ne le sais pas encore. Je dois discuter avec les entraîneurs. Nous prendrons la décision ensemble.
A cause des chutes de neige, vous n'avez pas encore pu faire de reconnaissance sur la «Face Bellevarde» de Val d'Isère. Cela jouera-t-il un rôle?
Nous avions pu nous familiariser avec le terrain lors de l'édition de l'hiver dernier. Donc ce n'est pas trop grave. Mais de toute façon, tous les coureurs sont logés à la même enseigne. /si