Plusieurs habitants de la région ont cru à une bonne affaire en acceptant de donner du travail de gravillonnage à une entreprise mobile. A l’instar de Michaël, un agriculteur des Geneveys-sur-Coffrane, qui ne s’est pas méfié lorsque deux ouvriers étrangers ont toqué à sa porte la semaine passée. Victime d’une arnaque au goudron, il a payé 5500 francs pour un ouvrage bâclé. Une habitante du Coty, a elle aussi reçu la visite de ses travailleurs au fort accent anglais.
D’après Olivier Haussener, président de la Fédération des entrepreneurs (FNE), ces entreprises mobiles font de la concurrence déloyale, sans compter qu’elles donnent «une mauvaise image de la profession. C’est injuste par rapport aux entreprises de la région qui emploient du monde et forment des gens».
Quant au secrétaire général de la FNE, Jean-Claude Baudoin: «Nous essayons de les intercepter pour protéger la population de ces arnaques, mais ces entreprises flirtent avec la légalité et ne restent jamais longtemps à la même place."
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