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C’est l’apéro avant l’heure à Neuchâtel

Bien que l’ouverture officielle de la Fête des vendanges de Neuchâtel soit programmée ce vendredi à 18 heures, bon nombre de stands étaient déjà prêts à servir les premiers verres en tout début d’après-midi. On patiente, on patiente…

27 sept. 2019, 16:25
Bien des stands sont déjà prêts à accueillir les premiers fêtards.

Officiellement, la Fête des vendanges de Neuchâtel commence ce vendredi, à 18 heures. «Mais nous savons bien que les premiers clients viennent dès 16 heures, à l’after work», résume-t-on très justement au stand du HC Val-de-Ruz. Derrière le comptoir, les caisses de bouteilles sont donc alignées au garde à vous, et les colonnes de gobelets ne demandent qu’à descendre.

A l’image de ce stand, bien d’autres sont déjà prêts, – «depuis des heures, même!» – à accueillir les premiers fêtards. Il semblerait que cette année, les livraisons aient été particulièrement bien organisées, comme le confirme un négociant en vins, venu décharger ses dernières caisses de blanc.

Entraînement à la Boudrysia

Cédric, lui, tourne sa soupe aux pois depuis ce matin. «Je me suis chauffé les muscles à la Boudrysia!» C’est que ça doit mijoter, dans les chaudrons, tout comme la choucroute du stand d’à côté, tournée depuis 9 heures. Pour le week-end, Cédric a prévu une tonne et demie de soupe. «Les gens aiment bien, ça fait un fond.» Et, comme il le dit: «Une fête sans soupe aux pois, et ben c’est pas une fête.»

Les premiers sound checks, bien concluants, éclatent, tantôt dans les stands latinos, tantôt du côté des amateurs de techno. On entend à peine les signaux de recul des camions. Un conducteur est mal pris, sa remorque ayant frotté un échafaudage. «C’est sûr qu’il y en a qui se font chier à monter encore des trucs», plaisante-t-on, avant d’aller donner un coup de main.

Trois équipes se relayent pour mettre la touche finale au stand Prisme. Les «décorateurs» scotchent les listes de prix. Le stand sera prêt «à l’heure», assure Antoine. «Le plus difficile, ce sont les branchements électriques. C’est hypercomplexe. Mais l’ambiance reste bon enfant et on se réjouit tous.»

Né le jour de la fête

Même discours de Claude, bénévole au stand du HC Université. Un stand qui a été «testé» dans le jardin d’un copain, le lundi du Jeûne fédéral, pour éviter que la mésaventure de l’an dernier ne se reproduise. «Lors du montage, deux gars étaient sur le toit et la partie arrière avait un peu cédé», raconte-t-il en rangeant les derniers accessoires. «Heureusement, c’était le mercredi et nous avions pu réparer.»

Pour Claude, ce sera la 78e Fête des vendanges. «Je suis né le dimanche de la fête. A l’époque, elle ne se déroulait que sur un jour, et c’était début octobre.» Il balaye les alentours du regard: «C’est devenu un gros truc!»

En attendant de pouvoir officiellement faire «santé», on s’assure que tout est parfaitement en place. Quitte à tester la tireuse à bière, en douce.

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