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A la découverte de l'unique «scrap-café» de Romandie

Nadia Debély lançait il y a une année, le premier «scrap-café» de Suisse romande. Un lieu de rencontre où l'art de mettre en scène ses collections de photos côtoie désormais le plaisir simple des discussions entre amis. Un scrap quoi? Un scrap-café pardi! Unique en Suisse romande, cet établissement d'un genre un peu particulier a ouvert ses portes il y a déjà une année à Villiers. Mélange entre une papeterie, un café et un atelier de «scrapbooking» ou création d'albums photos, il est né de l'imagination de Nadia Debély, une mère de famille experte dans le maniement des ciseaux et du tube de colle.

31 mars 2008, 12:00

«J'ai découvert, pour la première fois, le «scrapbooking» lors d'une visite au salon Creativa, à Lausanne», glisse Nadia Debély. «J'ai trouvé ça sympa. Surtout que j'ai toujours apprécié le bricolage.» Soutenu par son époux, Nadia Debély décide de se lancer. «Avec la fermeture du dernier restaurant du village, les gens n'avaient plus d'endroit où se retrouver. De plus, lors du déménagement de l'administration communale dans les locaux occupés anciennement par La Poste, leurs anciens bureaux se sont libérés. Mon mari m'a alors dit: «vas-y!»

Dans le petit commerce aux tons pastel, plusieurs clientes et amis de Nadia Debély échangent sur leur nouveau passe-temps. «J'aime bien l'idée de mettre en scène les photos», glisse Yolande. «On peut aussi transmettre les anecdotes en lien avec les clichés. Souvent avec les anciennes photos on ne savait quelque fois pas qui figurait dessus, où elles avaient été prises et même à quelle occasion.»

Debout derrière le bar que lui a confectionné son serrurier de mari, Nadia Debély termine de servir un expresso. Tout sourire, Maeva, 5 ans et demi, et Inès 2 ans et demi, trônent sur deux chaises hautes. «J'aime le bricolage et les différentes sortes de papiers», explique timidement Maeva. Autour d'elle, papiers imprimés, japonais, tampons en tous genres, feuilles de liège, boutons, coquillages peuplent l'univers du scrap-café. «Au départ, un à deux jours par semaine, il pouvait arriver qu'il n'y ait personne», détaille Nadia Debély. «Mais depuis quelque temps, les gens connaissent mieux les lieux et n'hésitent plus à entrer. Par exemple, le samedi matin, plusieurs pères de famille viennent avec leurs enfants passer un moment et prendre un café.»

Au-dessus de l'aquarium où évoluent de minuscules poissons exotiques, deux albums photos tout prêts se font face. «Il est évidemment possible d'acheter des albums déjà confectionnés», commente Nadia Debély. «Mais moi, je préfère tout faire de A à Z. On peut d'ailleurs créer énormément de décors, embellissements, cadres à partir d'éléments de récup. On peut s'amuser à vieillir les papiers, poncer les photos, les traiter avec de l'eau de javel, broder ou encore coudre à la machine. La seule limite finalement c'est notre im

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