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Terreau fertile pour prendre racine

14 juil. 2009, 11:43

Le festival Poésie en arrosoir n'aura pas été arrosé. Les cirés «personnalisés» des seize comédiens de la scène indépendante neuchâteloise n'ont pas servis entre le 4 juillet et dimanche. Même si la semaine a été glaciale, 1300 spectateurs se sont rendus à Cernier, dont environ 400 pour les neuf déambulations dans «Les Jardins de l'Atlantide». Des chiffres stables par rapport à l'édition 2008.

«Nous sommes dans le budget, ça nous donne l'énergie de repartir pour une huitième édition», se réjouit Vincent Held, organisateur et comédien. Pour lui, l'un des moments forts de ce festival aura été la prestation de Thierry Romanens et de ses trois musiciens. Au premier rang, dans la serre d'Evologia, Alexandre Voisard a apprécié la lecture musicale de ses propres textes. Enthousiaste, le poète jurassien, âgé de 79 ans, est venu saluer le public avec Thierry Romanens.

Le petit festival s'est fait une place, Vincent Held a déjà reçu des propositions de quelques compagnies pour l'année prochaine. Et l'envie de retravailler avec Roger Hofstetter, le créateur des Jardins extraordinaires, le démange: «C'est une belle synergie entre la beauté du décor et les textes. On y réfléchira dès septembre.» Il rend aussi hommage à la metteure en scène Dominique Bourquin, car «sans elle le festival ne serait pas ce qu'il est».

De plus, Poésie en arrosoir devient un événement fédérateur pour plus de quinze comédiens, «ça ne m'était pas apparu au départ». A Evologia, le festival a trouvé un terreau fertile pour prendre racine. /jlw

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