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Libre mais obligé de se soigner

15 oct. 2010, 04:15

Coupable d'avoir téléchargé à plusieurs reprises des images de pornographie pédophile sur internet, un Vaudruzien devra, pour éviter six mois de prison, suivre assidûment un traitement psychiatrique ambulatoire. Ce jugement a été rendu par le Tribunal de police de Cernier.

Déjà condamné avec sursis pour des faits similaires en 2008, cet homme de 27 ans a reconnu avoir récidivé entre septembre 2009 et février dernier. Le procureur général avait requis dix mois de prison ferme et la révocation du sursis de 2008.

En audience, à la mi-septembre, l'avocat de la défense avait estimé qu'un séjour en prison ne soignerait pas son client, dépressif, de son attirance fantasmatique pour les jeunes enfants. Mieux valait, selon lui, le contraindre à effectuer des travaux d'intérêt général et à poursuivre un traitement médical. L'accusé avait admis ne s'être jusque-là pas assez impliqué dans ces soins.

Le juge Alexandre Seiler a choisi une voie médiane. Pour l'ensemble des faits intervenus entre 2008 et 2010, il a condamné l'accusé à une peine ferme privative de liberté de six mois, sans sursis donc. Mais il a immédiatement suspendu cette sanction au profit d'un traitement ambulatoire déjà mis en place au Centre neuchâtelois de psychiatrie. Un suivi sera assuré par le Service de probation de Justice et Police.

Autrement dit, selon le tribunal, cet homme n'ira pas en prison tant qu'il suivra ses soins. La durée de cette liberté sous condition, et sous surveillance, n'est pas fixée. Mais la mesure devra être réévaluée dans cinq ans. /axb

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