Malgré le tollé général provoqué par sa décision de boycotter deux de nos journalistes, l'exécutif de Val-de-Ruz ne démord pas. Pour lui, il était inacceptable que deux rédactrices de "L'Express" et "L'Impartial" attribuent l'arrêté sur les contrôles d'alcoolémie à un seul de ses membres et le fait à nouveau savoir dans un communiqué. Le Conseil communal continue également à qualifier le travail de nos rédactrices d'"inexacte et inapproprié".
Le boycott n'aura toutefois duré qu'une petite journée après l'annonce d'Anne-Christine Pelissier mercredi dans l'émission Forum de la RTS. Le Conseil communal explique avoir annulé sa décision "constatant qu'elle contribuait à accentuer l'effet de personnalisation" à l'égard de Claude-Henri Schaller.
L'exécutif termine son communiqué en déclarant "ne craindre ni de devoir expliquer ses choix, ni la critique dans un esprit fair-play". Etonnant, puisqu'il déclare également ne plus vouloir s'exprimer sur ce sujet.