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Université empoigne la finale par le bon bout

Hier soir, devant 1080 spectateurs, Université a lancé sa finale des play-off de LNA de fort belle manière. En battant Sierre de 19 points (67-48), les filles de Thibaut Petit ont réalisé un match plein, sérieux. Mais pour le Belge, il est hors de question de s'endormir sur ses lauriers.

27 avr. 2009, 08:59

«Ce n'est pas le plus beau match, mais notre agressivité, notre intensité m'ont plu.» Ainsi parlait Thibaut Petit. Un Thibaut Petit soulagé, serein, satisfait de la tournure qu'ont prise les événements hier soir à la Riveraine. Devant une belle assistance - 1080 spectateurs! -, son Université a pris l'avantage sur Sierre dans la finale des play-off de LNA féminine.

Ses filles ont su tisser leur toile. Non seulement en défense (lire ci-dessous), mais sur le plan de l'état d'esprit surtout. Elles ont su étouffer les velléités adverses. Car très vite, Sierre a été pénalisé par les fautes. Après huit minutes de jeu, Agniezska Szott et Rhona McKenzie avaient été sanctionnées à trois reprises chacune. «Nous misions beaucoup sur nos intérieures», expliquait le coach valaisan, Romain Gaspoz. «En l'occurrence, un point fort s'est transformé en point faible. Nous avons aussi manqué de fluidité offensive, nous avons trop pris d'options individuelles en fin de première mi-temps.»

En fait, durant ce laps de temps, les Valaisannes ont survécu grâce à Maria Villarroel. La Vénézuélienne, toujours avant le thé, a inscrit 17 des 25 points de son équipe. Mais par la suite, sans doute un peu usée, elle a fini par s'effacer. Car après sa toile, Université, petit à petit, a fait son nid. L'écart, de huit points à la 14e, est passé à quinze longueurs trois minutes et demie plus tard. Il se maintiendra tout au long du match, pour le plus grand plaisir du nombreux public de la Riveraine, qui a fini la rencontre debout, sans cacher sa joie.

Car les Universitaires ont fait le boulot, comme on dit. Sophie Charlier s'est battue ou Noémie Mayombo a couvert du terrain, pour ne citer que deux exemples. Mais il faut relever plus particulièrement le gros match de Cameo Hicks. Pas tant pour ses 22 points, dont une très belle série de six paniers de suite lors du deuxième quart-temps. Mais surtout parce que l'Américaine n'était pas en pleine possession de ses moyens. «Cameo ne s'est pas entraînée cette fin de semaine», expliquait Thibaut Petit. «Moi, hier (réd: samedi), je pensais qu'elle ne jouerait pas. Mais elle m'a dit «Coach, pour que je ne joue pas, il faut que je sois morte!». Elle n'était peut-être qu'à 60% de ses moyens, mais à 100% dans sa tête. Et puis, le staff médical a aussi fait du très bon boulot.»

Sera-t-elle ménagée cette semaine? Peut-être. Car dimanche prochain, Université aura besoin de ses services et de son activité pour faire le break en Valais. /FTR

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