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Une trilogie hambourgeoise, la voix de Clio, des indiennes zurichoises, les bons plans de Nicolas Willemin

Les journalistes d’«ArcInfo» partagent leurs coups de cœur avec vous: découvrez ceux de Nicolas Willemin.

19 sept. 2019, 05:30
Portraits SNP  Neuchatel, 10 01 2018 Photo : © David Marchon

Une trilogie hambourgeoise

Vous avez aimé «La trilogie berlinoise» de Philip Kerr? Vous aimerez sûrement les trois romans policiers de Cay Rademacher. Cet ancien journaliste allemand situe ses polars dans le Hambourg de l’immédiate après-guerre. En 1947, une grande partie de la ville des bords de l’Elbe, sévèrement bombardée par l’aviation alliée, n’est plus qu’un champ de ruines, au cœur de la zone d’occupation britannique.

L’inspecteur principal Frank Stave mène des enquêtes complexes autour de cadavres découverts dans les gravats d’immeubles effondrés ou des entrepôts éventrés. Et la vie quotidienne des habitants est difficile entre le marché noir, les réfugiés, les pénuries et les anciens nazis. Stave doit jongler avec une vie privée parfois presque plus compliquée que ses enquêtes. Une découverte palpitante, à lire dans le bon ordre!
Cay Rademacher, «La trilogie hambourgeoise: L’assassin des ruines, L’orphelin des docks, Le faussaire de Hambourg», 3 volumes, Le Masque 

 

Clio, une voix bisontine

Elle a débarqué dans la chanson française en 2016 avec un premier album très sympa qui avait déjà séduit les oreilles difficiles du magazine culturel «Télérama». Le critique évoquait «la subtilité d’une écriture très visuelle, qui suggère le sentiment plutôt qu’elle ne l’assène». Ancienne institutrice à Besançon, Clio est devenu trentenaire depuis peu et poursuit son bonhomme de chemin.

Depuis quelques mois, elle lâche petit à petit sur les plateformes musicales les titres de son nouvel album. Celui-ci, «Déjà Venise», est finalement sorti à la fin du mois d’août. Clio reste fidèle à sa marque de fabrique et à son environnement musical en lui donnant une connotation un peu plus électro… Ce qui nous laisse cependant un peu sur notre faim. Mais les textes sont toujours aussi finement ciselés. Des jolies histoires d’amour légèrement tristes.
Clio, «Déjà Venise», en CD ou sur les plateformes musicales

Des indiennes à Zurich

Elles étaient en vedette jusqu’au mois de mai au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel (MAHN). Les indiennes, ces toiles de coton imprimé qui ont fait la fortune de quelques industriels et négociants neuchâtelois du 18e siècle, sont désormais à l’honneur au Musée national suisse à Zurich. Depuis le 30 août dernier, elles sont au centre d’une nouvelle exposition temporaire «Un tissu aux mille histoires».

L’occasion de plonger à nouveau dans l’histoire de cette production textile qui n’a pas seulement fleuri dans le canton de Neuchâtel. L’exposition présente aussi l’héritage colonial de cette industrie et suit les routes commerciales qui reliaient l’Inde, l’Europe et la Suisse, sans oublier les colonies en Amérique. A noter que le MAHN ne figure pas parmi les institutions qui ont prêté des objets de ses collections pour cette exposition.
«Indiennes, un tissu aux mille histoires», Musée national suisse (Landesmuseum), Zurich, jusqu’au 19 janvier 2020

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