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Une nouvelle rame dès dimanche?

08 déc. 2009, 09:22

Le train qui figure sur la photo ci-dessus relie actuellement Bâle à Mulhouse, en France. Si tout se déroule comme prévu, il fera l'aller-retour entre Berne et Frasne à partir de dimanche prochain, 13 décembre, jour d'entrée en vigueur du nouvel horaire des transports publics suisses. Un dimanche qui correspondra aussi à la suppression, par la société Lyria, de la rame TGV partant le soir de Neuchâtel (18h02) et le matin de Paris (7h58).

A l'heure actuelle, les Neuchâtelois qui souhaitent se rendre à Paris (ainsi que les pendulaires qui travaillent à Berne et qui utilisent le TGV) ne savent toujours pas si une solution de remplacement a été trouvée - entre Berne et Frasne - pour assurer des correspondances avec le TGV Lausanne-Paris. Mais cette solution, déjà décrite dans nos colonnes (notre édition du 18 novembre), devrait aboutir cette semaine.

«Nous attendons d'un jour à l'autre la décision de l'organisme français qui s'est penché sur la faisabilité technique du transfert de la rame Bâle-Mulhouse sur le tronçon Berne-Frasne», explique Pascal Vuilleumier, chef de l'Office cantonal neuchâtelois des transports (OT). «Des courses d'essai sont prévues mercredi et jeudi de cette semaine. Mais selon les dernières informations que nous avons reçues, il y a de quoi se montrer optimiste. Cette rame pourrait même commencer à circuler dimanche déjà.»

Ce train fera-t-il l'aller-retour entre Berne et Frasne aux mêmes horaires, approximativement, que celui du TGV supprimé? Voire fera-t-il l'aller-retour plus d'une fois par jour, sachant que quatre TGV relient quotidiennement Lausanne à Paris? «Je ne peux pas encore répondre à ces questions. Ce que nous appelons les sillons ne sont pas encore réservés de façon certaine», répond le chef de l'OT. «Tout ce que je peux dire, c'est que nous nous sommes battus pour au moins maintenir l'offre actuelle.»

Se battre, carrément? «Pour homologuer une nouvelle rame entre la France et la Suisse, il faut compter plus d'une année. Là, si la situation se décante cette semaine, le dossier aura été bouclé en quatre mois!»

Cette rapidité trouve son origine dans le fait que la rame qui relierait Berne à Frasne roule déjà entre la Suisse et la France. De quoi faciliter les études portant sur les questions électrotechniques.

A ce contexte favorable se sont ajoutées des démarches politiques. L'Office fédéral des transports est intervenu auprès du Ministère français des transports. Le conseiller fédéral Moritz Leuenberger aurait même abordé le sujet avec les ministres Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau. De son côté, le conseiller d'Etat neuchâtelois Claude Nicati est allé batailler à plusieurs reprises du côté de Berne (le canton) et de la Franche-Comté.

Ce même Claude Nicati, accompagné de son homologue bernoise Barbara Egger-Jenzer, devrait annoncer en fin de semaine qu'une solution a été trouvée, et en quoi elle consiste. Présidente du Conseil régional de Franche-Comté, Marie-Guite Dufay en fera de même de son côté, à Pontarlier.

«Amoureux de Paris» et pendulaires se réjouissent...

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