Les initiants s'étonnent en outre que l'Etat s'emploie à respecter à la lettre des normes comme le frein à l'endettement, mais pas celles touchant aux crèches. Alors, loin des partis politiques, le comité a décidé de mettre l'Etat face à ses responsabilités. Les initiants ne se contentent plus de 2000 places d'accueil. Leur texte réclame que l'Etat de Neuchâtel garantisse «à tout enfant résidant sur son territoire une place en structure d'accueil dès sa naissance et jusqu'à la fin de sa scolarité obligatoire». En clair, l'initiative réclame des structures préscolaires, mais également parascolaires.
Comment tout cela pourrait-il être financé? «Ce n'est pas notre préoccupation; la population a droit à un choix de vie que l'Etat n'offre pas. C'est aux politiques de trouver les solutions, à l'Etat de modifier ses priorités», tance Benoît Couchepin. Fort du soutien populaire qu'il reçoit, le comité d'initiative assure: «Nous ne lâcherons pas le morceau. Les gens nous le demandent. Que l'Etat agisse et c'est tout!» / STE