«Une alimentation sans poison n’est pas une demande extrême. C’est un droit fondamental.» La biologiste Antoinette Gilson n’y est pas allée par quatre chemins ce mardi devant les médias, à Berne, pour défendre l’initiative «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse», taxée d’excessive par ses opposants.
A un peu moins de trois mois du scrutin, le 13 juin prochain, ils étaient plusieurs scientifiques, politiques et agriculteurs à s’exprimer pour convaincre les Suissesses et les Suisses à voter l’interdiction des pesticides de synthèses – comme le glyphosate ou les néonicotinoïdes – dans les cultures du pays, lors de l’entretien des paysages mais aussi dans les assiettes, les importations étant également concernées.
Tous les sols de Suisse contiennent des pesticides de synthèse, y compris des sols en culture bio depuis plus de 20 ans.
Edward Mitchell, professeur de biologie à l’Université de Neuchâtel
Impact néfaste sur la santé
«Des...