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«Une alimentation sans poison n’est pas une demande extrême»: les initiants anti-pesticides lancent leur campagne

Doit-on bannir les pesticides de synthèse de nos cultures, de notre environnement et de nos assiettes? Plusieurs scientifiques, agriculteurs et politiques ont défendu l’initiative qui veut interdire ces «poisons». Ils appellent à voter oui le 13 juin au texte initié il y a cinq ans par des Neuchâtelois.

30 mars 2021, 17:55
Les initiants ont beaucoup insisté sur l'atteinte à la santé que pouvait représenter l'utilisation de pesticides de synthèse, notamment sur les enfants.

«Une alimentation sans poison n’est pas une demande extrême. C’est un droit fondamental.» La biologiste Antoinette Gilson n’y est pas allée par quatre chemins ce mardi devant les médias, à Berne, pour défendre l’initiative «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse», taxée d’excessive par ses opposants.

A un peu moins de trois mois du scrutin, le 13 juin prochain, ils étaient plusieurs scientifiques, politiques et agriculteurs à s’exprimer pour convaincre les Suissesses et les Suisses à voter l’interdiction des pesticides de synthèses – comme le glyphosate ou les néonicotinoïdes – dans les cultures du pays, lors de l’entretien des paysages mais aussi dans les assiettes, les importations étant également concernées.

Tous les sols de Suisse contiennent des pesticides de synthèse, y compris des sols en culture bio depuis plus de 20 ans.
Edward Mitchell, professeur de biologie à l’Université de Neuchâtel

Impact néfaste sur la santé

«Des...

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