La Stratégie énergétique 2050 de la Confédération réjouit autant qu'elle divise dans les milieux concernés. Parmi ceux qui ont été sollicités pour s'exprimer sur ce projet de réformes, la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie (CNCI) redoute que la mue envisagée - l'abandon de l'énergie nucléaire - ne se traduise par d'importantes hausses de prix des divers agents énergétiques.
Economiste à la CNCI, Matthieu Aubert salue l'objectif de réduire la consommation d'énergie de 33% d'ici à 2050: "C'est faisable!" , estime-t-il, même si le maintient des objectifs de réduction de CO2 constituent un défi supplémentaire pour l'industrie. Par contre, viser une hausse de la consommation électrique de 3,6% seulement, et même une baisse à l'horizon 2030, le laisse perplexe. Notamment en raison de "l'électrification" de la société (toujours plus d'appareils électriques, mobilité, pompes à chaleurs, etc.).
Crainte du black-out
Ce qui inquiète avant tout la CNCI, c'est le risque...