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Trois question à Jean Studer

16 oct. 2009, 09:17

Le Neuchâtelois Jean Studer accompagnait Eveline Widmer-Schlumpf pour expliquer pourquoi il fallait rejeter l'initiative antiminarets.

Vous avez souligné qu'autant les rapports entre l'Etat et les Eglises que l'aménagement du territoire sont du ressort des cantons. Etes-vous de ceux qui pensent qu'il aurait fallu considérer l'initiative comme étant irrecevable?

La question a été largement débattue au Parlement fédéral et je comprends cette vieille pratique qui consiste à décréter qu'en cas de doute, on laisse au peuple le soin de choisir... En l'occurrence, j'estime que c'est un choix parfaitement défendable et que j'approuve : laissons le peuple défendre les valeurs qui lui sont chères.

Neuchâtel abrite six associations islamiques. Quelle relation le canton entretient-il avec elles?

Nous avons des relations directes et elles nous invitent régulièrement. Plusieurs mosquées accueillent les musulmans sur notre territoire et il n'a jamais été question de minaret. Ce n'est même pas un sujet de conversation. Par contre, ces dernières années, nous nous sommes penchés sur l'opportunité d'un carré confessionnel. La loi a été votée en 2003 par le Grand Conseil et n'a provoqué aucune polémique.

Mercredi, le canton de Genève a annoncé son rejet de l'initiative. Souhaitez-vous que d'autres cantons se prononcent?

En fait, c'est la Conférence des Gouvernements de Suisse occidentale qui a demandé à tous les cantons membres de se prononcer sur l'initiative. Genève l'a fait et nous allons le faire aussi la semaine prochaine, comme d'autres. /mag

Le Neuchâtelois Jean Studer accompagnait Eveline Widmer-Schlumpf pour expliquer pourquoi il fallait rejeter l'initiative antiminarets.

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