«...Tu déchaîneras la tempête pour apaiser mes orages...» Le long des sapinières franc-montagnardes, Andrée écoute un texte inédit de la Chaux-de-Fonnière Dunia Miralles. De la bouche même de l’auteure, elle apprécie, captivée, comme suspendue à une parenthèse onirique. Montée aux Emibois, elle regrettait presque son arrivée imminente à Glovelier. «On ne voit plus le temps passer et c’est bien sympa.»
Sur les circuits des CJ (Chemins de fer du Jura), des TransN (Transports publics neuchâtelois) et même des CFF, côté Jura bernois, l’aventure se situait samedi entre les gares de la région. Par le biais d’une médiation littéraire hasardeuse, ces transports ont accueilli 750 lectures au total.
Un personnage attachant
Annoncé par de nombreux médias et sur les réseaux sociaux, «Trains de vie» visait la promotion d’une forme de triangulation: une œuvre, son créateur et le public. Surprenant pour les passagers lambda et les touristes, le projet a aussi attiré...