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Tout ça ne nous ramènera pas Joe Dassin

17 juil. 2009, 10:47

La crise? Le mot est dans toutes les bouches depuis quelques mois. Inéluctable. Destructrice. Douloureuse. Les qualificatifs ne manquent pas davantage. Bashung revient à la surface. «Ma petite entreprise connaît pas la crise. Epanouie, elle exhibe des trésors satinés dorés à souhait.» L'entreprise n'est pas économique. Bashung ne s'économise pas. C'est plus poétique. «Inlassablement se dévoile. Et mes doigts de palper. Palper là cet épiderme. Qui fait que je souque. Qui fait que je toque.»

La crise? Le Festival de jazz de Montreux ne connaît pas. Certains de ses spectateurs non plus. Prince, à 480 francs la place assise et 195 francs debout pour danser, fera le plein. Des dollars, la pluie pourpre? «Je ne voulais te causer aucune douleur. Je ne voulais te causer aucune peine. Je voulais juste te voir rire une fois. Je voulais seulement te voir rire sous la pluie pourpre», répond le Kid de Minneapolis. Une étoile plus géniale que le défunt Bambi aux allures d'ET.

La crise? Jetés, des ouvriers bien décidés. Ils menacent de faire sauter l'usine. La crise laisse bien des gens sur le côté. Des malheureux que ni les mots de Bashung ni ceux de Prince ne réconforteront. La misère rampante guette ses proies avec la froideur d'un bilan économique, d'un compte de pertes et profits.

Dimanche dernier. Canal+. Un clip déjanté. Une musique chaloupée, des paroles étranges. Et? Tout ça ne nous ramènera pas Joe Dassin.

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