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Sur la trace du lièvre

Une Neuchâteloise a passé la semaine dernière aux Grisons. Un stage consacré au comportement des animaux en hiver Cinquante centimètres de neige, ciel bleu: la lycéenne neuchâteloise Aurore Verdon a suivi le lièvre à la trace la semaine dernière dans le décor des Alpes grisonnes. A l'invitation de la fondation La Science appelle les jeunes, elle a participé avec 13 étudiants alémaniques à un stage d'observation de la vie animale en période hivernale.

18 déc. 2006, 12:00

«Je me suis inscrite par intérêt pour la biologie, pour voir des animaux dans leur milieu, confie cette élève de 2e année du lycée Denis-de-Rougemont, qui pense à une carrière en médecine. On n'a pas souvent une telle occasion de partir aux Grisons tous frais payés, sauf le voyage.»

Terrain et théorie

Ces scientifiques en herbe se sont installés de dimanche à samedi derniers dans un chalet du Safiental, à 1700 mètres d'altitude, encadrés par deux biologistes. Tous sont partis ensemble sur le terrain, lundi, pour apprendre à reconnaître des empreintes et observer des chamois, bouquetins, chocards à bec jaune et autres mésanges boréales. Puis des groupes se sont formés pour des études plus précises: rut du bouquetin, stratégie d'alimentation des oiseaux, etc... Avec, chaque soir, une heure de théorie sur les techniques d'observation scientifique et l'établissement de rapports.

Aurore et son équipe se sont intéressés aux deux variétés de lièvres qui cohabitent dans cette vallée grisonne. A savoir le lièvre variable, espèce alpine qui devient blanche en hiver, et le lièvre brun commun.

Dormir et se nourrir

«Nous en avons vu un, un soir, dans les phares de l'auto, raconte la lycéenne. Mais nous nous sommes basés sur les traces pour examiner le comportement du lièvre en fonction de son habitat: comment il choisit l'endroit où il dort, dans quel secteur il retourne la neige pour trouver de l'herbe.»

Ces observations ont été synthétisées et validées dans des statistiques et graphiques. Les groupes ont présenté ce travail vendredi aux parents et médias invités aux Grisons.

«Je redoutais un peu d'être la seule Romande du lot, mais ça s'est très bien passé, conclut Aurore. J'ai amélioré à la fois ma biologie et mon allemand.» / AXB

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