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Solide et spectaculaire, Union surclasse Vernier

Les Neuchâtelois ont administré une véritable correction, samedi, à Vernier-Meyrin (89-52). Avec six points en quatre rencontres, Union se replace dans le trio de tête.

18 oct. 2010, 10:24

Quatre minutes, 51 secondes. C'est le temps qu'aura duré la faible opposition de la lanterne rouge genevoise contre Union Neuchâtel. C'est également le moment choisi par Petar Aleksic pour prendre le premier temps-mort du match et trouver les mots justes pour lancer ses hommes sur orbite après une entame brouillonne.

«Je voyais mes joueurs nerveux. Probablement pensions-nous gagner la rencontre dès les permières minutes du match», expliquait le druide de la Riveraine. «Pendant le temps-mort, je leur ai simplement rappelé qu'il fallait faire preuve de patience car un match se remporte sur la durée et non en cinq minutes.»

En deux en trois mouvements - et quelques belles combinaisons offensives plus tard -, les Unionistes ont renversé le résultat (6-8) pour prendre le large dès la fin du premier quart temps (20-12).

Irréprochables dans leur raquette, les Neuchâtelois n'ont concédé que très peu d'espace aux Genevois. En revanche, ils n'ont eu aucune pitié avec la défense friable de Vernier-Meyrin et l'ont malmenée tout le match durant. «Ils n'étaient pas assez combatifs sur les extérieurs et nous avons parfaitement su en profiter offensivement», affirmait Anthony Marruccho. «Dans le jeu intérieur où nous connaissions quelques difficultés lors des précédentes rencontres, nous sommes même parvenus à bien nous trouver. Ce qui prouve que les automatismes commencent à arriver.»

La victoire ne pouvant plus lui échapper, le coach d'Union en a d'ailleurs profité pour effectuer de nombreuses rotations et donner du temps de jeu à tout son effectif. Jeffrey Santos, puis Julian Jovanovic ont ainsi laissé respirer l'Américain Mike Jefferson dans le troisième et quatrième quart temps. «Les rotations ont toutes apporté quelque chose dans le jeu», livrait, satisfait, le Français. Seul Bryan Cattelan, légèrement grippé, et Mohamed Hassan n'ont pris part au récital neuchâtelois.

Même si Union a montré des signes stellaires de progression, Petar Aleksic préfère garder les pieds sur terre. «Nous nous améliorons certes jour après jour dans beaucoup de domaines, mais ne devons en aucun cas nous relâcher», prévenait-il.

Car les Unionistes auront une longue semaine en perspective avec deux déplacements, mercredi à Berne et vendredi à Fribourg. /LME

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